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Encourager et soutenir les Associations Temporaires d'Enfants Citoyens
Depuis quelques années, le regard porté sur les enfants s’est modifié.
La Convention internationale des droits de l’enfant, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1989 et ratifiée par la France le 2 juillet 1990, a marqué une étape essentielle dans cette évolution en proposant une certaine conception de l’enfant qui doit tout à la fois être protégé, bénéficier de prestations spécifiques et être considéré comme auteur de sa propre vie.
Ce dernier aspect particulièrement novateur concerne les droits dits de participation qui n’existent pas nominalement dans le texte de la Convention, mais font essentiellement référence aux articles : 12, 13 (liberté d’expression), 14 (liberté de pensée, de conscience et de religion) et 15 (liberté d’association).

Si tout le monde s’accorde à reconnaître aujourd’hui que la protection de l’enfant nécessite d’importants moyens pour être garantie, force est de constater que la participation de l’enfant aux décisions qui le concernent reste trop rare dans les différents lieux de vie qu’il fréquente.
Or, lorsque la Convention affirme que les enfants doivent avoir le droit de s'associer, elle reconnaît en fait aux enfants la capacité à devenir des êtres sociaux et solidaires, à devenir citoyens. C'est donc, pour notre société, pour notre démocratie, un droit fondamental qui complète nécessairement le droit à l'éducation.

La législation française permet aux mineurs de s'associer, mais, comme ils n'ont pas la « capacité juridique », ils ne peuvent être ni président, ni trésorier. Quelques réponses ont commencé à être apportées : l'entrée d'adultes dans les associations de mineurs ou encore l'incitation à la création d'associations de fait, non déclarées, n'utilisant pas de moyens financiers, et ne prenant pas de décisions véritables. Ce ne sont que des associations de débat, pas d'actions. Cela ne correspond pas aux finalités éducatives du droit
d'association.

La citoyenneté ne se décrète pas, elle se construit et ce, tout au long de la vie. On affirme aujourd'hui la citoyenneté des jeunes sans savoir réellement comment elle s'acquiert…

C’est au regard de ces constats et des enjeux éducatifs et sociaux qui leur sont liés que la Fédération nationale des Francas propose aujourd’hui à l’ensemble de ses adhérents et partenaires, sur le modèle de la loi 1901, d’encourager et de soutenir les Associations Temporaires d’Enfants Citoyens.
Ecrit par Francas93, le Jeudi 27 Janvier 2005, 10:12 dans la rubrique "Actualités".